POUR UN TIERS DES SUISSES - DE LA MARMITE À FAIRE BOUILLIR… À L’ÉCUELLE…
En Suisse, "un tiers" n'est plus un concept abstrait, c'est votre voisin, votre collègue, votre cousine qui renonce à son dentifrice pour payer sa LAMal..
En 2024, 36 % des assurés LAMal ont eu « peine à régler » leurs factures de santé, un record qui ressemble furieusement à une déclaration de guerre des caisses contre les contribuables. À ce rythme, on pourrait bientôt taxer… le silence des agonisants.
Mais qu'importe, pendant que les familles se serrent la ceinture jusqu'à y perdre leur dernière molécule de bon sens, nos illustres élus se servent à la pléthore ! Un conseiller fédéral empoche CHF 477'688.- brut par an (plus CHF 30'000.- de frais forfaitaires), ajustés selon l'inflation, soit le salaire annuel d'un smicard suisse… multiplié par dix.
Chez Swisscom, Urs Schaeppi se taille un pactole de 1,83 million de francs par saison, en toute transparence…ou presque.
Les grands patrons des caisses de maladie ne sont pas en reste :
- Andreas Schönenberger (Sanitas) : CHF 976'433.- en 2023
- Philomena Colatrella (CSS) : CHF 851'678.- en 2024
- Roman Sonderegger (Helsana) : CHF 795'726.- en 2024
Mais aucun problème car ces salaires sont « mérités » pour leurs très lucratifs services… Cerise sur le gâteau fiscal, les primes maladies ont plus que doublé depuis 2001 et elles ont encore augmenté de 8,7 % pour 2025.
À Berne, l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) fait la sourde oreille, pisté par les géants pharmaceutiques. Roche, par exemple, n'a eu aucun scrupule à retirer Perjeta de la liste des médicaments remboursés lorsque l'OFSP voulait revoir son prix à la baisse.
Résultat : les malades, médecins et assureurs trinquent pendant que les actionnaires de Roche se partagent le gâteau à 85 % de marges nettes.
Quant au patron de Roche, Thomas Schinecker, il a empoché 10 millions de francs pour son premier exercice complet en 2024 et son prédécesseur Severin Schwan, passé au fauteuil de président du Conseil d'administration, a tout de même engrangé 5,7 millions de francs la même année.
Autrement dit, plus d'un quart des retraités suisses risque de « crever de faim » dans le pays le plus cher du monde… Heureusement la stratégie mise en place est limpide : En rendant les soins inaccessibles aux plus fragiles, on accélère l'épuration naturelle !
Moins de retraites AVS à financer, plus de place pour les "vraies" dépenses (lobbies, bonus, voyages d'affaires, aides financières par dizaines de millions aux pays corrompus, etc…). Et tant pis si, pour 10'000 balles de Perjeta, on attend six semaines de validation par l'assurance… tant que le profit continue, qui s'en soucie ?
Pour ceux qui ont encore des rêves et quelques francs en poche, la solution est déjà sur toutes les lèvres :
Pendant que les petits contribuables suisses se font tondre jusqu'à la moelle pour financer des rentes de misère et des infrastructures sous stéroïdes, les pontes de la finance fuient le navire, car ils ont compris, eux…
Et l'exemple de Renaud de Planta, icône de la haute finance genevoise, qui s'en va poser ses valises en Italie pour échapper à la rapacité de l'AVS et de la fiscalité Suisse, à 200'000 Euros de forfait fiscal, est sans appel, en comparaison de la fiscalité genevoise qui peut atteindre 71,5% du revenu, selon les calculs d'experts, sans même parler de l'initiative des jeunes socialistes qui projette de taxer à 50% les successions et les donations, une fois franchi le seuil de 50 millions de francs… Folie gauchiste absolue dont les entreprises familiale et autres personnes fortunées doivent se protéger préventivement !
Comme quoi, même les banquiers suisses n'ont plus les moyens de vivre en Suisse.
LES AUTRES :
Jeunes diplômés, retraités en quête de tranquillité, indépendants engagés, entrepreneurs audacieux, start up… De plus en plus nombreux fuient vers des cieux moins voraces… bien plus cléments et surtout d'avenir !
Car, convenons en, mieux vaut payer ses soins en Thaïlande ou au Portugal (pour les amoureux du continent européen), où la prime maladie d'une assurance santé « Premium » se divise par 4 ou par 8 suivant l'âge et le pays, plutôt que de finir en option « prestations SPC » miséreux, passant la journée au bistro à ivrognes du coin de la rue, en face de 2dl de « blanc-qui-pique » en attendant que la mort ne nous délivre
Oui, l'avenir sera nomade, les résidents étrangers troqueront leur permis C pour un Visa Business en Asie et les suisses retrouveront leur longue tradition d'expatriation des temps où la Suisse était un petit pays pauvre de montagnes, quasiment sans ressources.
Et si jamais la Suisse se réveille un jour, elle découvrira un désert démographique avec un État providence en obésité morbide et en coma avancé, tout ça pour continuer à nourrir une poignée de nantis. Au moins, ils auront gardé leurs gros salaires…
Car à ce rythme, la Suisse n'aura bientôt plus que ses vaches, ses tunnels et ses factures pour pleurer, les riches, eux, auront déjà mis les voiles, prosecco à la main et impôts dans le rétro... Et la classe moyenne ? Elle est déjà en réanimation....
Sources :
https://www.tdg.ch/les-salaires-des-cadres-pourraient-etre-plafonnes-429587198847
https://www.mmm-online.com/news/what-did-big-pharma-ceos-get-paid-in-2024/
https://www.swissinfo.ch/ger/roche-ceo-schinecker-verdiente-2024-10%2C0-millionen-franken/88801097
https://www.tdg.ch/rentes-avs-en-chiffres-comment-les-retraites-se-portent-ils-132601590514
https://www.24heures.ch/geneve-un-grand-banquier-prive-part-setablir-en-litalie-433324827885