Qu'est-ce qu'un apport personnel ?
C'est la somme dont dispose un acquéreur pour financer une partie de son achat immobilier, le prêt bancaire venant en complément pour payer l'ensemble de l'acquisition. Cet apport provient de l'épargne personnelle – le cas le plus courant –, d'un héritage, de la revente d'un bien immobilier ou d'un livret d'épargne logement.
Certains prêts peuvent également être considérés comme un apport personnel : le prêt à taux zéro renforcé, le prêt 1% logement, le prêt aux fonctionnaires...
L'apport personnel permet souvent de payer les frais de notaire (autour de 3 % pour l'acquisition d'un logement neuf et de 7 % environ pour de l'ancien).
Les banques demandent généralement un apport de 10 à 20 % Elles diminuent alors le risque d'un prêt non remboursé et peuvent proposer des conditions de crédits plus favorables (durée, taux d'intérêt).
Il faut savoir que plus le capital emprunté est important, plus la durée de remboursement est longue et plus le coût du crédit est élevé.
Sans apport : être jeune et donner plus de garanties
Aujourd'hui, les banques prennent plus de risques et donnent des crédits à des personnes sans apport personnel mais avec des garanties sérieuses. Elles vont chercher à déterminer le profil à risque du client, sa capacité à rembourser l'emprunt et la probabilité de défauts de paiement.
Rentrent en ligne de compte :
• le niveau et la régularité des revenus ;
• la capacité d'épargne ;
• la stabilité professionnelle ;
• le nombre de personnes à charge ;
• la situation matrimoniale ;
• le niveau d'endettement (il est rare qu'une banque accepte d'accorder un prêt lorsque le taux d'endettement est supérieur à 30 %)
La plupart des formules proposées par les banques visent des investisseurs jeunes.
Les banquiers regardent alors :
• l'âge ;
• les revenus ;
• et surtout, le potentiel d'évolution.
Pour une personne de plus de 40 ans et sans apport, les banques se montrent plus réticentes, à moins d'avoir développé des offres spécifiques aux séniors
La référence : le taux d'endettement
Un banquier qui ne veut pas prendre de risque en prêtant de l'argent dans un dossier trop fragile n'aura que ces mots là à la bouche. Pour lui, tous les remboursements cumulés ne devront pas dépasser les 33% du salaire. La règle d'1/3 reste valable quel que soit l'établissement financier à qui vous vous adressez.
Si vous avez passé cette étape, bravo, le chemin est encore long, mais au moins vous êtes bien engagé dessus.
Ce que regarde la banque : le risque
Au moins, les banquiers ne nous réservent pas de surprises. On sait comment ils fonctionnent, et ils agissent à peu près tous de la même façon.
Votre conseiller, pour ne pas se faire taper sur les doigts va tenter de faire prendre le moins de risques possibles à son établissement. Dans le cas contraire, il sait très bien qu'au moindre problème de remboursement, le dossier va lui revenir sur son bureau comme un boomerang.
Autant dire que si vous êtes au RSA, on ne vous fermera pas la porte au nez au sens littéral, mais c'est tout comme.
Tenter l'aventure seul : oui mais attention
Si vous gagnez suffisamment bien votre vie pour emprunter, tant mieux. Mais vous devez rester vigilant quant au reste à vivre. On ne parle pas ici des années qui vous restent sur cette terre, mais de la somme qui restera sur votre compte à la fin du mois.
Celle-ci doit être suffisante pour couvrir toutes les dépenses incompressibles du foyer : loyer, électricité, gaz, téléphone, mais aussi les soins médicaux, la nourriture, les frais de scolarité des enfants, sans oublier tous les petits à côtés. Si vous devez vous priver de vacances pendant 25 ans, ce n'est pas la meilleure solution.
Les conditions pour qu'une banque dise oui
Les emprunteurs qui veulent acheter attendent toujours ces trois lettres avec impatience, un peu comme des mariés devant l'autel. Faire un crédit pour de langues années, c'est un peu comme épouser sa banque.
Dans tous les cas, dites vous bien que si vous avez un apport personnel correct, un CDI, pas trop de dettes, une bonne gestion de vos comptes et de la bonne volonté, le dossier devrait passer, à condition de ne pas avoir des prétentions d'achat supérieurs à vos moyens.
Source: Experiment2Buy
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Commentaires
Invité - Karima
le dimanche 11 novembre 2018 08:48
Bonjour,
Cet article est-il toujours d’actualité aujourd’hui et est-il valable pour la Suisse ?
Dans l’attente de votre réponse, je vous souhaite un bon week-end.
NOVUSVIA
le dimanche 11 novembre 2018 14:15
Bonjour Karima,
Cet article date de 2016 et il y avait des organismes de financement qui proposaient cela en France.
En Italie également ce fut possible il y a de années avant la crise.
Actuellement, nous n'avons aucune banque avec lesquelles nous travaillons qui proposent un financement à moins de 20 ou 30 % de fonds propres en fonction des pays et de la situation personnelle de l'acquéreur.
Chaque cas est un cas...
En Suisse bien entendu cela n'a jamais été possible, à moins d'avoir déjà une fortune personnelle en gestion de fortune privée
Nous vous souhaitons également un excellent week-end
Invité - Karima
le lundi 12 novembre 2018 20:54
Bonsoir,
J’ai pris bonne note de votre réponse et vous en remercie.
Cordialement.