Oubliez les Alpes enneigées, la nouvelle frontière suisse, c'est désormais l'aéroport le plus proche… et pas pour y prendre l'avion, mais pour fuir la Confédération
Tandis qu'un élu vert (Christophe Clivaz, sans doute égaré dans ses chartes carbone) brandit l'idée révolutionnaire de distribuer à chaque Helvète un quota d'émissions CO₂ pour ses vols, histoire de mettre les gros voyageurs au pas sans plomber les budgets des petits….
Ahaaaa, hypocrisie, quand tu nous tiens…. Nos compatriotes rangent déjà leur snow board et recyclent en urgence leurs permis de conduire, préférant la dolce vita sans racket fiscal à la rigueur helvétique toujours prête à ponctionner le moindre souffle émis à bord d'un Airbus.
Pendant qu'on discute carte carbone et taxe sur les "grands voyageurs" (comprenez : ceux qui osent sortir de la Suisse plus de deux fois par an !), près de 30'000 âmes libres tirent leur révérence chaque année, troquant le chocolat suisse contre un horizon moins surveillé et nettement moins taxé.
Fin 2024, on comptait ainsi 826'708 ressortissants helvétiques à l'étranger (soit environ 11 % de la population nationale) un record historique loin des "Trente Glorieuses" où la Suisse était présentée comme un eldorado à la pointe de la prospérité sociale et économique.
LE PARADOXE ?Plus on complique la vie au citoyen moyen avec de nouvelles ponctions "justes" pour la planète, plus la planète compte de Suisses ailleurs. Au rythme où vont les choses, il ne faudra pas s'étonner que le prochain quota imposé soit un "droit de respirer" par habitant, histoire de compenser l'oxygène subtilisé à coup de paperasse étatique.
CHUTE DIGNE D'UNE TRAGÉDIE GRECQUELa Suisse, jadis phare de la liberté économique et sociale, s'enferme dans sa propre forteresse de réglementations et d'impôts. À croire que chez nous, la "neutralité" s'est promis de ne jamais voler plus haut que ses propres aspirations bureaucratiques. Si le mouvement perdure, la seule manière d'admirer encore nos lacs et nos montagnes sera les orteils en éventail au bord d'une plage tropicale dans un magnifique pays libre et fiscalement avantageux, en direct live depuis un compte Instagram hébergé… hors de Suisse, évidemment…
D'un point de vue personnel, je suis certain que si la Suisse supprimait l'impôt sur la fortune, l'impôt fédéral direct et l'impôt sur la valeur locative fictive et que si elle instaurait un impôt maximal de 10% sur les personnes physiques et morales, nous deviendrions un des pays les plus attractifs du monde fiscalement parlant !
Mais ça ne passera de toute manière jamais car il y a beaucoup trop de nantis à gauche comme à droite qui doivent continuer à profiter de celles et ceux qui travaillent dur et qui créent de la richesse… Triste pour notre pays finalement…
Alain Farrugia
Sources :
https://greenly.earth/blog/secteurs/empreinte-carbone-vol-en-avion